En cas de maladie, devrait-on avertir nos proches?
J’ai fait un appel à une amie cette semaine. Mariée depuis 50 ans, elle est heureuse et tous les deux sont « enfant unique ». Ils ont quatre magnifiques garçons tous biens installés tant matériellement que dans leur vie familiale.
À tous les deux jours, elle recevait un appel de l’un d’entre eux, mais voilà que depuis quelques semaines, les appels se sont fait de plus en plus rares de la part de chacun d’eux. Elle commençait à se demander « qu’ai-je bien pu faire ou dire qui les a éloignés de nous? »
Soudain un appel ! « Maman nous ne voulions pas t’inquiété mais B. nous avait demander de garder cet information pour nous et nous avions peur de nous échapper ». Il en était que B., 45 ans, n’était pas au mieux de sa forme. Il passait examen sur examen à l’hôpital et le médecin pensait qu’il avait un cancer mais le dernier résultat prouve qu’il n’en est rien. Il reste cependant à trouver, mais le pire est écarté.
Souvent nous pensons éviter les inquiétudes à nos parents en gardant le silence mais parfois ce dernier empire les choses car on s’imagine « je ne sais quoi ».
Personnellement, j’aimerais beaucoup mieux savoir afin de pouvoir soutenir cet être que j’aime. Un simple appel nous apporte tellement de joies et que de temps perdu lorsqu’on est privé de ce moment d’affection!
Lise