Mon père lisait beaucoup et ma mère pas du tout. J’ai heureusement hérité de mon père le goût de la lecture et apprécié tout ce qui m’était permis à l’époque.
Quand mes propres enfants ont commencé l’école, ni l’un ni l’autre ne voulaient lire si bien que l’un d’entre eux avait de la difficulté à lire ce qui n’est plus le cas aujourd’hui car j’ai réussi à changer cet état de chose en les incitant à choisir un sujet qu’ils aimaient, c’est-à-dire des « bandes dessinées ».
Ils ont commencé dix minutes de lecture à haute voix chaque jour, puis 15 en augmentant peu à peu. Avec le temps, ils ont diversifié leurs lectures et amélioré par le fait même leur vocabulaire et leur français. Il est très important pour moi de sauvegarder notre langue.
Nous avons eu un avantage certain sur celles de nos enfants en ce sens que nous apprenions tout de suite la bonne façon d’écrire les mots et non par le son. Aujourd’hui je suis heureuse de leur avoir donné non seulement le goût de la lecture mais aussi « le goût d’apprendre par la lecture ».